Europe : la classe politique française divisée autour du partage du parapluie nucléaire tricolore
À son arrivée à l'Assemblée nationale, lundi 3 mars, le Premier ministre François Bayrou a mesuré la solennité du moment. Faut-il étendre notre dissuasion nucléaire aux pays européens ? C'est l'idée suggérée par Emmanuel Macron. Mais le sujet divise : sous les yeux de l'ambassadeur de l'Ukraine, devant des bancs clairsemés dans l'Hémicycle ce lundi, le Rassemblement national a montré son hostilité envers cette proposition.
"Partager la dissuasion, c'est l'abolir", selon Marine Le Pen
"Partager la dissuasion, c'est l'abolir", a déclaré Marine Le Pen, présidente des députés RN, à la tribune. L'eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a assisté aux débats dans les tribunes, a sèchement répliqué, soutenant à nouveau la démarche du chef de l'État : "Personne n'a dit qu'il s'agissait d'un partage de l'arme nucléaire française", a-t-il précisé à la presse. Pour un député LR, faire profiter l'Europe de notre parapluie nucléaire, est une décision souveraine du chef de l'État.
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