Des sièges vides par milliers. La demi-finale entre Casper Ruud et Alexander Zverev s’est déroulée vendredi soir sur un court Philippe Chatrier loin d’être plein. Une incompréhension totale puisqu’il était impossible d’acheter le moindre billet pour le choc du dernier carré depuis de longues semaines. Malgré la mise en place d’une double billetterie qui permettait d’acheter séparément des places pour l’une ou l’autre des demi-finales (la première demi-finale a opposé Carlos Alcaraz à Jannik Sinner dans un stade rempli), les tribunes étaient clairsemées par endroits. Et, sans surprise, c’est dans la partie basse, celle des loges où les places sont les plus chères et souvent réservées à des invités, que les sièges étaient libres.
Cela me fait énormément de peine
Alizé Cornet
Une situation qui a fait bondir Alizé Cornet, jeune retraitée et désormais consultante sur France Télévisions durant la quinzaine parisienne. «Je tenais à mentionner un petit point qui me tient à cœur : c'est de voir ces tribunes à moitié vides, cela me fait énormément de peine. Pour une demi-finale masculine, à Roland‐Garros, on sait à quel point les places sont difficiles à avoir pour les vrais amoureux de tennis. Voir à seulement 21h30 des tribunes comme ça, cela fait un peu de la peine pour le tournoi et pour les fans de tennis. C'est la fiesta dans tous les autres tournois du Grand Chelem, à cette heure-là, les tribunes sont remplies, garnies, les gens sont surexcités d'être là, donc c'est un peu triste», a expliqué la Niçoise citée par RMC Sport.
Ce coup de gueule s’est accompagné d’une multitude d’attaques contre le tournoi sur les réseaux sociaux. Les amoureux de la petite balle jaune ne comprenaient pas pourquoi des sièges étaient vides alors que la billetterie affichait, elle, sold-out depuis longtemps.