Que vaut vraiment Oppenheimer, le biopic de Christopher Nolan sacré meilleur film des Bafta?

Réservé aux abonnés

Que vaut vraiment Oppenheimer, le biopic de Christopher Nolan sacré meilleur film des Bafta?

Cillian Murphy dans le rôle de Julius Robert Oppenheimer, l’inventeur de la bombe atomique. Universal Pictures

CRITIQUE - Le réalisateur d’Inception s’attaque au terrifiant symbole de la bombe atomique par le biais d’un homme et d’un destin, celui de Julius Robert Oppenheimer, son inventeur.

C’est un film dont on ressort comme irradié. Sur l’écran ne cessent de voleter durant presque tout le film des poussières blanches ou des escarbilles rougeoyantes. Celles qui sont lumineuses annoncent les feux de la Géhenne, tandis que les autres s’apparentent aux cendres qui recouvrent le monde après sa fin.

Pour souligner l’intensité trépidante qui traverse l’écran, Christopher Nolan distille à nos oreilles le grésillement produit par la radioactivité dans les compteurs Geiger. Nous voilà prévenus. D’ailleurs, au cœur de certains passages du film, Nolan solarise à l’extrême l’image, utilise des violons stridents jusqu’à l’hystérie, ne rechigne pas à user d’un montage frénétique, de manière que le spectateur entre dans une sorte d’effroi, de celui qui précède une explosion nucléaire.

Un cauchemar caché dans un cauchemar

Le réalisateur d’Interstellar l’a dit lui-même, il songe depuis de longues années à ce projet. Quoi de plus logique au regard de ses précédents films. L’imagerie qui entoure la bombe A, le secret de sa conception…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vente Flash

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous