Derrière la porte sur laquelle des scellés sont apposés, la violence aveugle liée aux trafics de drogue a encore frappé, endeuillant une nouvelle famille. C’est là, au premier étage d’une HLM du quartier sensible de Stalingrad à Dijon (Côte-d’Or), qu’un père de famille de 55 ans a trouvé la mort ce week-end, dans la nuit de samedi à dimanche. Alors qu’il dormait, il a été touché par une balle provenant de tirs en rafale au fusil-mitrailleur. Depuis la rue, un individu a criblé la façade de cet immeuble. Pas moins de 60 douilles ont été retrouvées par la police judiciaire en charge de l’enquête.
Durant cette nuit tragique, la fille de la victime est saisie d’effroi quand elle entend des coups de feu à répétition visant l’immeuble. Il est un peu plus de minuit. Elle se rend dans la chambre de son père qui a déjà commencé sa nuit. Elle comprend qu’une balle perdue l’a mortellement touché. Le seul tort de ce père de famille: avoir vécu au premier étage de ce petit immeuble de quatre niveaux…