«Ils sont revenus en bande pour se venger» : à Crépol, après la mort de Thomas, l’effroi et les questions des proches

Réservé aux abonnés

«Ils sont revenus en bande pour se venger» : à Crépol, après la mort de Thomas, l’effroi et les questions des proches

L’église de Crépol, en direction de la salle des fêtes où a eu lieu le drame. Rozenn Morgat / Le Figaro

REPORTAGE - Deux jours après le meurtre d’un adolescent sans histoires, les habitants qui connaissaient sa famille racontent, sidérés, cette nuit sanglante.

Envoyée spéciale dans la Drôme

«On n'avait jamais vu une telle barbarie, on est tous sous le choc.» Marie-Christine, les yeux brillants sous un casque de boucles grises, se tient adossée à la fenêtre sur rue de son voisin Marius, à Crépol. Dans ce paisible village de 500 âmes de la Drôme, tout le monde ne parle que de l'attaque de la salle des fêtes. À quelques encablures des petites maisons proprettes qui donnent sur la rue principale, la salle communale a été le théâtre d'une sanglante rixe dans la nuit de samedi à dimanche.

Aux alentours de 2 heures du matin, alors qu'un bal d'hiver réunissant plus de 400 personnes touchait à sa fin, une dizaine d'individus ont semé l'effroi, faisant un mort et trois blessés à l’arme blanche. Thomas, 16 ans, qui était venu passer la soirée avec ses amis, a reçu un coup de couteau fatal. Ce jeune rugbyman, qui jouait au RC Romans-Péage, est décédé sur la route pour l'hôpital de Lyon. Une enquête a été ouverte par le parquet de Valence qui a confié les investigations…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Black Friday

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous