Six Nations féminin : avant le choc contre l’Angleterre, les Bleues doivent monter en puissance face au pays de Galles

Après une semaine de repos, la France a rendez-vous avec le pays de Galles à Brive samedi, avec comme enjeu de continuer sa montée en puissance en vue de la finale annoncée du Tournoi des six nations féminin contre l'Angleterre. Le match à Brive (13h45) face aux Galloises sera le dernier à domicile de cette édition, deux semaines après la victoire contre l'Écosse à La Rochelle (38-15). Les Bleues se rendront ensuite en Italie avant le choc attendu contre les Anglaises, grandes favorites pour un nouveau Grand Chelem.

Contre les Galloises, équipe au classement mondial le plus bas (10e) du Tournoi et qui a perdu huit de ses dix derniers matches dans cette compétition, les Françaises sont largement données gagnantes. Elles n'ont plus perdu contre cet adversaire depuis 2016 et restent sur une large victoire (40-0) en 2024. «Les statistiques sont en notre faveur, mais on reste méfiant et vigilant» face à une équipe qui a renouvelé son encadrement, a souligné la co-sélectionneuse du XV de France Gaëlle Mignot.

Le staff des Bleues a répété sa volonté de «monter en puissance» et de «construire les matches» notamment en s'appuyant sur la défense. Pour préparer la rencontre, l'équipe de France a pu compter sur des sparring-partners de choix, l'équipe nationale d'Afrique du Sud, en stage à Marcoussis pendant la semaine. «L'Afrique du Sud ressemble beaucoup à ce qu'on va vivre ce week-end, c'est une équipe qui est assez massive et qui nous a permis de cibler les choses qu'on avait encore à travailler,» a expliqué Gaëlle Mignot.

«Figer certaines associations tout en maintenant une émulation»

David Ortiz et elle ont choisi de faire confiance aux joueuses titulaires contre l'Écosse, à l'exception du retour d'Emilie Boulard à l'aile, préférée à Mélissande Llorens Vigneres. À moins de cinq mois du Mondial, «il est important de figer certaines associations tout en maintenant une émulation pour mettre les joueuses tout le temps en éveil,» ont-ils justifié. Le stade Amédée-Domenech de Brive affichera complet samedi, comme Marcel-Delflandre à La Rochelle, signe que l'engouement autour des Bleues se prolonge.

«Je l'avais dit aux filles avant La Rochelle : "C'est un souvenir inoubliable de savoir qu'on a été soutenues"», se rappelle Gaëlle Mignot, qui était la capitaine lors de la dernière rencontre à Brive, en 2017, déjà contre le pays de Galles. Il faudra ensuite se tourner vers l'Italie et l'Angleterre dans ce second bloc de trois matches qui décidera de la compétition. «En coupe du monde, on sera amené à faire six matches d'affilée», si les Bleues atteignent les demi-finales, «il est important que les filles soient prêtes pour enchaîner» des séries de rencontres, souligne David Ortiz.