Les notes des Bleus contre l'Italie : Mbappé et Griezmann perdus, Barcola seule étincelle

Envoyés spéciaux au Parc des Princes

Douche froide. Ternes demi-finalistes de l'Euro 2024, en Allemagne, les Bleus ont été largement – et justement – critiqués pour leur qualité de jeu, même si les résultats étaient globalement là quand même. Vendredi au Parc des Princes, en Ligue des nations, ils n'ont eu ni la qualité, ni le résultat. Défaite 1-3 face à l'Italie, alors que Bradley Barcola avait ouvert le score dès la… 13e seconde. Inquiétant ? Tout sauf satisfaisant en tout cas, ça c'est sûr et certain. Sale temps pour l'équipe de France.

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Mike Maignan (4) : Sauvé par la barre en tout début de match (6e), impuissant sur le premier but italien (30e) et abandonné par sa défense sur le second (50e), le portier de l'AC Milan a évité le pire aux Bleus avec une parade de haut niveau sur sa ligne après un corner (59e). En fait, il a retardé l'échéance…

Jonathan Clauss (3) : Pas assez impliqué sur le plan offensif, le néo-Niçois s'est montré un peu léger à plusieurs reprises, dont sur le but italien (30e), même si le retour tardif de Olise ne l'a pas aidé… Une prestation qui n'a pas permis à Clauss de marquer des points face à Jules Koundé (non noté), qui l'a remplacé à la 78e.

Ibrahima Konaté (3) : En retard sur le premier but italien (30e), passif sur le deuxième (50e). Retour raté dans le 11 de départ pour le Red.

William Saliba (4) : Plus serein que son acolyte de la charnière, le Gunner est piégé sur le troisième but italien (74e).

Théo Hernandez (5) : Le Milanais n'est pas Suisse, mais il a brillé par sa neutralité dans cette rencontre.

N'Golo Kanté (3) : Pas en grande forme, «NG». L'habituel poumon des Bleus semblait manquer de jus, de souffle, face à l'Italie. Beaucoup de déchet balle au pied aussi. Son retour raté sur l'action du deuxième but italien ? Symbole. Remplacé à la 77e par Warren Zaïre-Emery (non noté), qui n'a pas eu l'occasion de renverser la table.

Youssouf Fofana (4) : Quelques interventions dont il a le secret, tout en puissance, afin de compenser les trous au milieu. C'est sur l'une de ses pertes de balle que l'Italie initie le contre qui amène le deuxième but. Remplacé à la 68e par le néophyte Manu Koné (non noté), averti sur sa première intervention (70e) mais qui a apporté du punch. Et n'était pas loin de réduire le score en toute fin de rencontre sur une frappe de loin (90+1). À revoir.

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Antoine Griezmann (2) : On avait quitté «Grizou» en demi-teinte à l'Euro. On l'a retrouvé… dans le même état ou presque. Souvent à contre-temps, rarement dans le cœur du jeu, Griezmann a mieux défendu qu'attaqué. Une inspiration qui aurait mérité meilleur sort à destination de Dembélé (64e). Ça ne suffit pas pour oublier le reste. Pas plus que cet amour de ballon enroulé qui a flirté avec la lucarne juste avant d'être remplacé, à la 77e, par Marcus Thuram (non noté), qui n'a pas plus eu l'occasion de mettre en avant ses qualités d'avant-centre qu'à l'Euro.

Michael Olise (5) : Technique délicieuse, faculté à éliminer balle au pied mais pointe de vitesse très moyenne, le nouveau joueur du Bayern faisait les présentations avec le grand public français à l'occasion de ses débuts en Bleu. Aligné en position d'ailier droit, il n'a toutefois pas vraiment pesé sur l'animation offensive de ces Bleus pâles. Remplacé à la 68e par un garçon qui a davantage les qualités de l'emploi, vitesse et percussion, Ousmane Dembélé (non noté). Juste et surtout régulièrement décisif depuis le début de saison à Paris, il n'a pas eu la même efficacité cette fois… Pour Olise, ce n'est sûrement pas la dernière fois qu'on le voit. Dans le cœur du jeu, ce sera mieux.

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Bradley Barcola (6) : Dans son jardin et sur sa lancée du début de saison, le Parisien aux jambes de feu n'a mis que… 13 secondes à faire plier Donnarumma, profitant des largesses de Di Lorenzo. Le signe d'un joueur en forme et en pleine confiance. Ne forçant pas les situations, Barcola a longtemps disparu en première période, avant de donner des sueurs froides au portier italien, son coéquipier en club, avant la pause (39). Souvent deux joueurs italiens sur son dos par la suite, moins d'espace et donc, moins d'occasions de briller. Assurément le meilleur Bleu vendredi.

Kylian Mbappé (2) : On n'a pas encore retrouvé le grand Mbappé. Un doux euphémisme. Plus de peps et de jus qu'à l'Euro tout de même, mais il faudra encore être patient avec le néo-Madrilène, aligné en position axiale vendredi.