Gino Abazaj, antifasciste : « La Hongrie utilise un très coûteux système pour nous pourchasser dans toute l’Europe »
Maintenant qu’il est dehors, après quatre mois et demi derrière les barreaux à Fresnes (Val-de-Marne), Gino a chopé la crève. La faute aux variations de température, au grand air ou, comme il le soupçonne, aux pollens… Rien qui puisse l’atteindre vraiment, néanmoins.
Toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par la Hongrie de Viktor Orbán, sur lequel la cour d’appel de Paris pourrait se prononcer définitivement ce mercredi 9 avril, l’antifasciste Rexhino « Gino » Abazaj, remis en liberté il y a une dizaine de jours, court les rues de Paris et des environs, trop heureux de retrouver ses parents et ses amis.
« Je peux enfin remercier officiellement, et de vive voix, pour toute cette solidarité, glisse-t-il en arrivant avec Quentin, le...