L’Europe peine à se passer du gaz russe

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Les achats de GNL russe acheminé par bateau vers les trois principaux ports européens ont augmenté de 7 % au premier semestre 2024. Wojciech Wrzesien  - stock.adobe.com

La dépendance a diminué, mais l’UE augmente ses volumes de GNL venu de Russie, transporté par navires.

Bruxelles

Près de deux ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, l’Union européenne peine encore à se détourner des énergies fossiles russes, et particulièrement du gaz naturel liquéfié (GNL) exporté par Moscou. Des quantités importantes continuent d’affluer dans l’Union, et risquent de compliquer l’objectif européen de sortir totalement de sa dépendance énergétique envers la Russie d’ici à 2027. En raison même du poids de la Russie dans ses achats gaziers, l’UE n’a pas décrété d’embargo ni pris de sanctions majeures sur cet hydrocarbure.

Si les importations de gaz russe en Europe ont drastiquement chuté depuis l’invasion, pour passer de 40 % des importations à environ 15 %, une récente étude de l’Institut pour l’économie de l’énergie et l’analyse financière (IEEFA) montre que, a contrario, les achats de GNL russe acheminé par bateau vers les trois principaux ports européens ont augmenté de 7 % au premier semestre 2024. En France, ces livraisons ont même doublé…

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