Le Grand Palais éphémère fait de la résistance

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L’édifice conçu par Jean-Michel Wilmotte avait pour vocation de remplacer le Grand Palais, en travaux jusqu’à 2024. Sébastien SORIANO/Le Figaro

GL Events, le propriétaire de cette structure fait notamment valoir son utilité pour la maintenir sur le Champ-de-Mars à l’issue des Jeux olympiques. Une offensive qui irrite les riverains, les élus et la ministre de la Culture.

La structure située sur le Champ-de-Mars a beau s’intituler «Grand Palais éphémère», son propriétaire, GL Events, aimerait bien que qu’elle dure encore plusieurs années. «Le Grand Palais éphémère s’inscrira pleinement dans l’héritage des Jeux et sera très utile quand le Centre Pompidou restera fermé pour rénovation pendant cinq ans, que le Palais de Tokyo sera en travaux en 2026, de même que les halls 2 et 3 du parc des expositions de la porte de Versailles de 2025 à 2027», a fait valoir son président, Olivier Ginon, dans Les Échos. Mettant en avant une «question de bon sens» si on veut maintenir Paris en tant que leader mondial sur le secteur des congrès et des salons, GL Events martèle désormais: «Ce serait une gabegie écologique et financière de le démonter», après les Jeux olympiques.

Une gabegie? Rachida Dati ministre de la Culture, mais surtout maire du 7e arrondissement de Paris, ne le voit pas de cet œil. Certes, elle avait voté en faveur du Grand Paris éphémère (à travers le vote…

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