Giorgio Armani: ce livre qui révèle sa passion tardive pour les fleurs

Il faut imaginer Giorgio Armani comme détaché du monde des fleurs. Il faut l’imaginer, enfant, à Piacenza, dans cette Italie déchirée par la guerre, témoin de privations et de destructions, entouré de ses parents, de sa petite sœur Roseanna et de son grand frère Sergio dans une maison simple, au sein de laquelle le nécessaire est déjà un luxe. Peu de moyens, donc pas de fleurs, à part celles qui s’épanouissent en bouquets d’imprimé sur les robes de sa mère, au lendemain de la guerre, ou celles, modestes, épinglées au revers des stricts costumes des premiers communiants.