À Genève (Suisse), Abbas Araghchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, a rencontré ses homologues allemand, britannique et français dans un palace. Après plusieurs heures de discussions, Téhéran a accepté une reprise des pourparlers. "Le ministre des Affaires étrangères iranien a marqué sa disposition à poursuivre ces discussions sur le programme nucléaire et, plus largement, sur tous les sujets", a déclaré le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot.
Téhéran pose ses conditions
Téhéran se dit prêt à négocier, mais sous certaines conditions, comme l'arrêt de "l'agression" que le pays subit, et "quand l'agresseur sera tenu responsable des crimes commis", désignant Israël et son offensive menée contre l'Iran. De l'autre côté de l'Atlantique, Donald Trump continue de laisser planer le doute sur une possible intervention américaine, balayant l'initiative des Européens. "Ils ne peuvent pas aider. L'Iran ne veut pas discuter avec l'Europe, ils veulent parler avec nous", a-t-il déclaré.
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