« Soyons honnêtes, mes Jeux seront ratés sans la médaille d’or au bout. » Avant l’épreuve de paratriathlon, organisée ce dimanche autour du pont Alexandre III, Alexis Hanquinquant n’est pas là pour cacher ses ambitions. Point de fierté mal placée ou d’ambition démesurée, le paratriathlète de 38 ans se sait attendu, lui le grandissime favori à la victoire finale dimanche à l’heure du déjeuner. « Ça fait des années que je suis invaincu, donc bien sûr que ne pas gagner la médaille d’or serait un gros coup dur », pose le sextuple champion du monde, malgré « tout le respect pour mes adversaires ».
Des rivaux dont le débours se mesure en minutes aux quatre coins du globe et ce depuis août 2019 et une… deuxième place lors du Test Event de Tokyo, pour 20 petites secondes, concédées notamment en raison d’une chute à vélo. « Le triathlon reste un sport en partie mécanique, avec une partie vélo où il ne faudra pas faire n’importe quoi sur les pavés…