Génocide à Gaza : malgré l’annonce de Trump, Israël bombarde sans répit

Deir Al-Balah (bande de Gaza), correspondance particulière.

Dans une tente fragile faite de tôles de zinc, de planches de bois et de bandes de Nylon, à Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza, Sirine Thehni partage une vie exiguë avec 17 membres de sa famille.

Pendant près d’un an, cet abri improvisé a été leur seul toit, jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu en janvier leur permette de retourner dans leur maison abandonnée depuis longtemps dans la ville de Gaza.

Aujourd’hui, alors que la guerre perdure depuis octobre 2023, ils se retrouvent de retour au point de départ après avoir été à nouveau déplacés de force, revivant le premier et sombre chapitre de l’offensive israélienne contre Gaza.

Sous le soleil qui lui brûle la peau et la noircit après de longues heures passées dehors, cette femme de 34 ans, qui vit avec sa mère et ses six frères et sœurs, dont certains sont mariés et ont des enfants, explique ne pas supporter de rester trop longtemps sous la tente.

« Parfois, au milieu de la nuit, je me réveille haletante à cause de la chaleur », explique-t-elle, portant sa robe de prière même à l’intérieur de la tente, car elle doit dormir au même endroit que plusieurs hommes, dont ses beaux-frères. « Je finis par quitter mon matelas et sortir juste pour respirer un peu d’air frais. Et, en hiver, cette tente ne nous protège ni du froid mordant, ni de...