En parallèle des efforts américains pour renforcer la protection d’Israël par l’envoi, notamment, de navires de guerre au Moyen-Orient, Washington et plusieurs de ses alliés arabes cherchent à convaincre l’Iran et ses relais - le Hezbollah libanais, en particulier - de limiter leur riposte contre l’État hébreu, une semaine après le double assassinat ciblé dont ont été victimes Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah à Beyrouth, et Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas à Téhéran.
« À travers plusieurs canaux, dont Oman, le chef de la CIA, William Burns, qui connaît très bien les Iraniens pour avoir négocié avec eux l’accord nucléaire de 2015, travaille jour et nuit pour éviter un embrasement », confie au Figaro une source libanaise, qui a ses entrées à Washington.
L’Égypte et la Jordanie, dont le ministre des Affaires étrangères, Ayman Safadi, s’est rendu dimanche à Téhéran, font également passer des messages à l’Iran. Une rencontre rare entre responsables…