« Depuis un an on se regarde tous en se demandant à quoi on sert » : avec la chute annoncée du gouvernement, le « socle commun » en ruines

François Bayrou a mis le feu. Dans le camp présidentiel et gouvernemental, la décision du premier ministre de solliciter un vote de confiance qui devrait, à coup sûr, provoquer sa chute est incomprise. Au mieux, comme c’est le cas de François Patriat, sénateur Renaissance et proche d’Emmanuel Macron, on salue son « courage », sa volonté de « ne pas perdre du temps », le premier ministre étant « lucide » quant à ses chances de se maintenir au pouvoir en cas de motion de censure déposée par la gauche à la fin du mois. « Avec le 8 septembre, on occulte le 10 », se satisfait cet élu.

Il faudrait y voir un geste stratégique mais aussi collectif donc et, par là même, une façon pour François Bayrou de soigner sa sortie...