Guerre en Ukraine : une attaque de missiles russe sur la ville de Soumy fait "des dizaines de morts et de blessés", annonce Volodymyr Zelensky

Moscou poursuit ses massacres à travers l'Ukraine. Un bombardement russe a fait au moins 21 morts et 34 blessés à Soumy, dans le nord-est du pays, ont annoncé les autorités, dimanche 13 avril. "La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques, pile au moment où il y avait de nombreux passants", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Ihor Klimenko, sur Telegram. Un bilan encore provisoire fait état d'au moins 21 morts et 34 blessés, dont cinq enfants, selon le cabinet du procureur général. "En ce jour radieux du dimanche des Rameaux, notre communauté a subi une terrible tragédie", a déclaré dans un communiqué le maire, Artem Kobzar, qui évoque "une attaque de missiles sur des civils".

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé dans un autre message une frappe de missiles balistiques, qui a fait "des dizaines de morts et de blessés". "Les missiles ennemis ont visé une rue ordinaire, une vie ordinaire : des maisons, des établissements d'enseignement, des voitures dans la rue..." Le tout un jour de célébrations religieuses.

"Traiter la Russie comme le mérite un terroriste"

Le chef d'Etat ukrainien réclame "une réponse forte de la part du monde", et notamment par "les Etats-Unis, l'Europe, tous ceux qui veulent que cette guerre et ces massacres cessent. (...) Les discussions n'ont jamais mis fin aux missiles balistiques et aux bombardements aériens. Nous devons traiter la Russie comme le mérite un terroriste."

L'ombudsman Dmitro Lubinets, l'équivalent du Défenseur des droits, affirme que les locaux du centre régional de protection des droits de l'homme ont été complètement détruits dans l'attaque, et qu'ils se trouvaient à l'épicentre de la frappe qui a fait des victimes dans la rue, dans des véhicules et des transports en commun, ainsi que dans des habitations. "Le dimanche des Rameaux est une fête religieuse majeure pour les Ukrainiens", ajoute encore le responsable. "Il s'agit d'une attaque délibérée sur des civils, un week-end où les habitants sont dehors et moins à l'abri."