Avec Teddy Riner, le judo français a (presque) été à la hauteur de ses grandes ambitions
Dix médailles. Depuis plusieurs mois, Stéphane Nomis, le président de la Fédération française de judo, n’avait que ce chiffre à la bouche. Après les huit de Tokyo qui avait fait de sa discipline la plus prolifique pour la France, le dirigeant voulait enfoncer le clou à Paris. Contrat finalement rempli samedi soir, avec le titre par équipes mixtes conservé au terme d’une finale qui restera dans la légende pour sa dramaturgie et son scénario totalement fou. Notamment ce tirage au sort offrant à Teddy Riner l’opportunité d’inscrire le point décisif face à des Japonais pourtant si désireux de laver l’affront de Tokyo 2020, lorsque les Bleus avaient planté leur drapeau en plein cœur du Budokan, joyau du judo nippon.
« Même si on perd dans quatre ans, ce sera à Los Angeles et on n’en a rien à faire, lâchait un Nomis extatique. Là, c’était chez nous, à Paris. Ils ont tous mis leurs tripes sur ce combat-là, c’était magique, dingue et beau. » Avant…