Arsenal-Real Madrid : Rice canonnier de légende, l’ouragan rouge et blanc, Mbappé s’est démené, Vinicius et Rodrygo double zéro... Les tops/flops d’une soirée féerique

TOPS

Declan Rice, canonnier de légende

Le match et les douze minutes de sa vie. Mardi soir face au Real (3-0), l’Anglais a éclaboussé la pelouse de l’Emirates Stadium de toute sa classe. En inscrivant deux coups francs venus d’ailleurs (58e, 70e) - d’une rare beauté - lui qui n’en avait jamais inscrit auparavant, est rentré dans l’histoire. Le milieu de terrain des Gunners devient le premier joueur à inscrire deux coups francs directs dans un même match de C1 à élimination directe, le premier doublé de sa carrière. Touché par les dieux et, maintenant, dans la légende.

L’ouragan rouge et blanc

Quelle seconde période des Gunners. Au retour des vestiaires, les Londoniens ont tout simplement éparpillé façon puzzle des Madrilènes complètement amorphes et impuissants. Bien aidés par un Declan Rice sur un nuage, les Canonnier ont canardé de pauvres Merengues en perdition, archi-dominés par la force collective impressionnante de la formation anglaise. Un deuxième acte sublime de la part des hommes de Mikel Arteta.

Kylian Mbappé s’est démené

Le capitaine de l’équipe de France a fait ce qu’il a pu. Clairement le meilleur Madrilène de la soirée avec Thibaut Courtois. Le numéro 9 du Real a tout donné et essayé afin de faire la différence à chaque prise de balle. Dangereux à quelques reprises en première mi-temps, l’avant-centre de la Maison Blanche a notamment buté sur le gardien londonien David Raya. Difficile de lui en vouloir au vu des prestations hideuses de ses compères.

Thibaut Courtois a (plus que) limité la casse

Sans lui, la Casa Blanca repartait de Londres avec six voire sept buts dans la musette. Le Belge termine la partie avec cinq arrêts au compteur... alors qu’il en a encaissé trois. Une statistique qui en dit long sur le calvaire qu’a vécu le Real à l’Emirates Stadium. Pour un retour de blessure, le dernier rempart merengue n’a, cette fois-ci, non pas sauvé son équipe d’une défaite, mais d’une terrible humiliation.

FLOPS 

Vinicius et Rodrygo (complètement) dans la lune

Ont-ils joué ? Étaient-ils sur la pelouse ? C’est la question que l’on peut se poser à tel point les deux attaquants brésiliens ont été complètement transparents. Vini Jr, en nette baisse de niveau et régime depuis de longs mois - qui n’a inscrit que trois médiocres buts sur ses 17 derniers matches - ne semble être plus que l’ombre de lui-même. Concernant Rodrygo, on dira que l’ailier droit était blessé ou sur le banc. Ce sera plus simple.

Les Merengues passent (enfin) à la caisse

Toujours miraculés et ressuscités d’entre les morts ces dernières saisons, que cela soit en championnat ou en Ligue des champions, et, auteurs d’une saison jusque-là très moyenne - notamment dans le jeu - les Merengues ont payé l’addition. En gestion la majeure partie du match, pensant sûrement qu’ils s’en sortiront, comme à chaque fois, dos au mur, dans les dernières secondes ou au match retour, les Madrilènes ont été sévèrement punis. Ridiculisés par la puissance et l’emprise collective des Gunners, les champions d’Europe ont été mis, une énième fois cette année, face à leurs lacunes actuelles.

Les joueurs blancs ne pouvaient pas s’en tirer éternellement de manière surréaliste et ont été violemment rattrapés par la réalité du terrain mardi soir. La semaine prochaine à Santiago Bernabéu, la Casa Blanca tentera de refaire le coup - comme elle sait si bien le faire - même si, cette fois-ci, sa réussite et résilience légendaires ont l’air de s’être envolées. Mercredi prochain, les hommes de Carlo Ancelotti - qui a l’air complètement désabusé et dépassé - seront au bord du précipice, face à un immense défi.