Tri sélectif, composteurs, lombrics : le juteux business de la poubelle

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Tri sélectif, composteurs, lombrics : le juteux business de la poubelle

Depuis le 1er janvier, chaque foyer est dans l'obligation de procéder au tri de ses déchets alimentaires afin qu'ils soient compostés et valorisés par les communes. Castorama, Natuco, Terrestris et stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Carton, verre, déchets alimentaires... Priés de trier toujours plus leurs déchets, les Français cherchent des solutions pour les stocker efficacement, sans compromettre la décoration de leur intérieur. Quitte à y mettre le prix.

«Nous avons dû investir dans des poubelles de tri de différentes couleurs afin de pouvoir stocker plus longtemps nos recyclables, qui se trouvaient avant dans des sacs cabas», explique Marie, 35 ans. Avec son mari et leurs deux adolescents, difficile d’attendre 15 jours entre chaque collecte d’ordures ménagères par sa collectivité. L’agente de service hospitalier s’est donc procuré trois poubelles de 25 litres, à 24,99 euros l’unité, «en fonction de la place dans notre cuisine». Désormais, c’est tout un pan de mur qui est occupé par ces trois poubelles bleue, jaune et verte.

Comme Marie, les Français s’équipent de plus en plus de poubelles. Il y a 5 ans, ils en détenaient en moyenne 3,8, contre 4,5 aujourd’hui, selon une étude de Brabantia parue en septembre dernier. Pour éviter l’encombrement de ces poubelles, les entreprises se sont adaptées pour créer des modèles «empilables», comme l’évoque Bruno Lecointre, directeur de marché chez Castorama …

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