Réveil d’un patient américain lors d’un prélèvement d’organes : comment s’assure-t-on qu’une personne est bien décédée ?

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Réveil d’un patient américain lors d’un prélèvement d’organes : comment s’assure-t-on qu’une personne est bien décédée ?

En France, trois médecins vérifient la mort cérébrale d'un patient. Jacob Ammentorp Lund / Jacob Lund - stock.adobe.com

Une enquête a été ouverte aux États-Unis, trois ans après qu’un patient déclaré mort s’est réveillé in extremis avant un prélèvement d'organe. En France, les médecins assurent qu’une telle situation ne pourrait pas se produire.

Depuis vendredi 18 octobre, le nombre de refus d’inscription au registre national des dons d’organes a augmenté de 10% en France. En cause, la médiatisation durant le week-end de l’histoire d’un patient américain déclaré en état de mort cérébrale, qui s’est réveillé juste avant que soient prélevés ses organes. Une enquête vient d’être ouverte aux États-Unis sur ces faits qui datent de 2021. Mais l’affaire semble également avoir déclenché une vague d’inquiétude en France, selon les données de l’Agence de biomédecine. Inquiets d’assister à une hausse de refus, l’agence et plusieurs médecins tentent depuis mardi de dissiper les craintes.

Comment s’assure-t-on qu’une personne est morte ?

D’un pays à l’autre, la législation pour confirmer la mort d’un patient est différente. En France, «la vérification est très fiable, car il s’agit d’un diagnostic clinique réalisé par plusieurs spécialistes», explique le Dr Julien Rogier, médecin anesthésiste et chef de la coordination des prélèvements d’organes et de tissus au CHU de Bordeaux. 

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