C’est la fin de ce direct, merci d’avoir suivi !

C’est la fin de ce direct, merci d’avoir suivi avec nous la nomination de François Bayrou à Matignon par Emmanuel Macron, les réactions qu’elle a suscité, et le discours de passation entre Michel Barnier et son successeur. Vous pouvez continuer à suivre l’actualité politique sur notre site. Pour comprendre qui est François Bayrou, nous vous conseillons notamment ce portrait. Pour savoir qui votera une mention de censure du patron du Modem et nouveau Premier ministre, voici cette analyse. À bientôt !

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François Bayrou commence par exprimer « sa gratitude » à Michel Barnier pour avoir « affronté la difficulté des temps », « le désintéressement qu’il a manifesté » lors de son court mandat.

« Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation. (…) Je crois que cette question-là, déficit et dette, c’est une question qui pose un problème moral. (…) Se débarrasser de ses charges sur ses enfants, c’est très mal vu, à juste titre », estime le nouveau Premier ministre, agitant comme son prédécesseur la menace de la dette.

François Bayrou promet de « ne rien cacher, ne rien négliger, rien laisser de côté », et « d’affronter les yeux ouverts sans timidité la situation héritée de décennies entières ». Le Premier ministre dénonce notamment le « mur de verre qui s’est construit entre les citoyens et le pouvoir ».

Le discours de passation débute à Matignon. Michel Barnier adresse ses vœux « personnels et amicaux » à François Bayrou, louant sa « ténacité et son engagement pour notre pays et pour l’Europe ». « Je savais depuis le premier jour que le temps de mon gouvernement était compté », explique Michel Barnier, pointant la responsabilité d’une « alliance improbable », de camps que « tout oppose ». Tacle non dissimulé au Nouveau Front Populaire et au Rassemblement National.

« Nous avons proposé un budget, un budget difficile pour réduire notre déficit. (…) Ce déficit n’a pas disparu comme par l’enchantement d’une motion de censure », continue le Premier ministre censuré. « Nous avons tenté de faire de la politique différemment, en parlant moins, en agissant plus. (…) Notre pays a besoin de réconciliation, de dignité, d’apaisement », appelle-t-il.

La passation des pouvoirs entre Michel Barnier et François Bayrou à Matignon débute. Avant leurs discours respectifs sur le perron de Matignon, les deux hommes s’entretiennent. Les deux hommes se sont salués chaleureusement sous les applaudissements.

Après la passation de pouvoir, attendue pour 17 heures, François Bayrou doit recevoir Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur démissionnaire, vendredi soir, selon Le Monde. C’est le premier visiteur du nouveau premier ministre. L’ex-sénateur LR se verrait bien rempiler à son poste, de notoriété publique.

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Selon franceinfo, les députés Les Républicains attendent que le nouveau Premier ministre François Bayrou « explique son projet » avant de « décider d’une éventuelle participation ». Franceinfo assure également que, selon l’entourage du ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau sera reçu ce soir par François Bayrou.

De son côté, avant la passation de pouvoir qui doit avoir lieu à 17 h 00, Michel Barnier félicite François Bayrou, dans un message sur X. « Dans cette période grave pour la France et pour l’Europe », le Premier ministre censuré adresse à son successeur « tous ses vœux personnels et amicaux pour son action à la tête du gouvernement. »