Tensions au Cachemire : le Premier ministre pakistanais se dit "prêt" à "défendre sa souveraineté" en pleines tensions avec l'Inde
Le Pakistan veut "protéger chaque centimètre carré" de son sol. Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a martelé, samedi 26 avril que son pays était "prêt" à "défendre sa souveraineté", après un deuxième échange de tirs au Cachemire avec le voisin indien qui l'accuse d'une récente attaque meurtrière.
S'exprimant en anglais, fait inhabituel, lors d'une cérémonie militaire, Shehbaz Sharif a répété qu'accuser son pays d'être lié à la mort de 26 civils mardi dans les contreforts de l'Himalaya au Cachemire disputé, était "infondé". Le chef du gouvernement de la République islamique a même réclamé une "enquête neutre" sur cette attaque dont son voisin indien l'accuse.
L'ONU plaide pour "une résolution pacifique"
L'Inde, elle, mène toujours une chasse à l'homme au Cachemire, assurant notamment rechercher deux tireurs pakistanais. Alors que tous les regards sont tournés vers la ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, forces indiennes et pakistanaises ont de nouveau échangé des tirs, pour la deuxième journée consécutive, a rapporté l'armée indienne.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont le Pakistan est actuellement membre non permanent, a condamné l'"attaque terroriste" de mardi. De nombreux experts craignent une riposte militaire de New Delhi, alors que les opinions publiques des deux pays sont chauffées à blanc. Dans ce contexte, l'ONU plaide pour "une résolution pacifique" et réclame "la retenue maximale".