La reconnaissance «d'un État palestinien» soutenue par le numéro 2 de la liste macroniste aux européennes

Bernard Guetta, ancien journaliste et numéro deux de la liste Renaissance aux élections européennes à venir. JULIEN DE ROSA / AFP

Interrogé sur la nécessité ou non pour la France de reconnaître l’État de la Palestine, Bernard Guetta a répondu positivement, prônant une reconnaissance «dans le principe» de l’existence de l’État, «avant même que les frontières n'en soient définies».

Le numéro 2 de la liste macroniste aux élections européennes, Bernard Guetta, s'est prononcé lundi pour une reconnaissance par la France de «l'existence d'un État palestinien », afin «d'obliger les dirigeants» israéliens et palestiniens à une «reprise des négociations».

Après l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, la France doit-elle reconnaître à son tour l'État de Palestine? «A mes yeux, oui», a répondu sans hésiter M. Guetta sur Sud Radio, «parce que c'est un facteur d'accélération d'une reprise des négociations». «Il ne s'agit pas d'être pro-palestinien ou pro-israélien, il s'agit d'être pro-paix, d'obliger les dirigeants de ces deux peuples à se rasseoir à une table de négociation», a ajouté le numéro deux de la liste conduite par Valérie Hayer au scrutin du 9 juin.

Reconnaître «dans le principe» l’État palestinien

Pour M. Guetta, l'objectif doit être «d'arriver à la coexistence de deux États» et «nous pouvons aider à ce processus en disant “nous reconnaissons par avance, avant même que les frontières n'en soient définies, nous reconnaissons dans le principe l'existence d'un État palestinien”».

L'ancien journaliste n'est pas le premier à défendre cette position dans le camp présidentiel. Début avril, l'ex-ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait déjà estimé nécessaire de «poser des actes de ce type pour avancer en Israël».