Affaire Aya Nakamura : au procès des Natifs, les prévenus dénoncent «un acharnement politique et judiciaire»
La pièce était comble ce mercredi 4 juin, à la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Journalistes et curieux ont pris d’assaut les bancs de la salle d’audience située deuxième étage du prétoire pour assister au procès des membres du groupe «Les Natifs», ciblés par des plaintes déposées par la chanteuse Aya Nakamura et plusieurs associations antiracistes.
Le 8 mars 2024, le groupe avait manifesté son opposition à une potentielle participation de la chanteuse franco-malienne à la cérémonie d’ouverture des JO 2024, en déployant une banderole avec pour inscription : «Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako». Sur les treize prévenus, nés entre 1994 et 2004, trois seulement étaient présents sur le banc. Tous sont convoqués devant la justice pour avoir porté la pancarte et/ou avoir relayé sur les réseaux sociaux les photos de l’action, publiées dès le lendemain sur le compte X du groupe héritier de Génération identitaire, dissous par Gérald Darmanin en 2021