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Fiscalité, coût du travail, soutien à la recherche… Les investisseurs étrangers inquiets pour l’attractivité de la France
Depuis le 9 juin au soir et l’annonce surprise de la dissolution, son téléphone n’arrête pas de sonner. « La première semaine, après l’annonce de la dissolution, j’ai eu beaucoup de coups de fil d’investisseurs étrangers ». Logique. Pascal Cagni est le président de Business France, cet organisme chargé, entre autres, d’attirer, d’accueillir et d’accompagner les entreprises étrangères dans l’Hexagone. « Des entreprises de la tech, des constructeurs de batteries, des industriels du médicament m’ont appelé, d’abord pour comprendre la situation politique, la dissolution, notre régime institutionnel. » Dans les réceptions de cercles divers ou d’ambassades qui, traditionnellement, se succèdent au mois de juin, ce climat d’inquiétude est de toutes les conversations. Cet industriel revient tout juste d’un forum sur l’hydrogène à Berlin. « Mes interlocuteurs m’ont fait part de leur incompréhension. Les investisseurs redoutent un attentisme des consommateurs dans les prochaines semaines…