Donald Trump ordonne de "commencer à tester" immédiatement les armes nucléaires américaines "en raison des programmes d'essais menés par d'autres pays"

Видео по теме

Une volonté de se mettre "sur un pied d'égalité". Donald Trump a ordonné, mercredi 29 septembre, à son ministère de la Défense de "commencer à tester" les armes nucléaires des Etats-Unis, avant une rencontre très attendue jeudi avec son homologue chinois Xi Jinping en Corée du Sud. Cette annonce, où il fait directement référence à la Russie et la Chine, survient également après que le président russe Vladimir Poutine l'a défié avec un test d'un drone sous-marin à capacité nucléaire. "En raison des programmes d'essais menés par d'autres pays, j'ai demandé au ministère de la Guerre de commencer à tester nos armes nucléaires sur un pied d'égalité. Ce processus commencera immédiatement", a déclaré le président américain sur son réseau Truth Social.

Concurrence avec la Russie

"Les Etats-Unis possèdent plus d'armes nucléaires que tout autre pays", s'est-il réjoui. "La Russie arrive en deuxième position et la Chine loin derrière en troisième, mais elle rattrapera son retard d'ici cinq ans". Dimanche, le président russe s'était félicité de l'essai final réussi du missile de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik, d'"une portée illimitée" et capable de tenir en échec, selon lui, quasiment tous les systèmes d'interception. "C'est inapproprié", avait réagi Donald Trump, appelant Vladimir Poutine à plutôt "mettre fin à la guerre en Ukraine". Mais le dirigeant russe n'a pas tenu compte de ces reproches.

"Hier, nous avons effectué encore un essai, d'un autre système prometteur - un drone sous-marin Poséidon", a déclaré Vladimir Poutine, lors d'une visite d'un hôpital militaire diffusée mercredi à la télévision publique russe. Le drone Poséidon, selon Moscou, est à propulsion nucléaire et peut également transporter des charges atomiques. "Aucun autre appareil dans le monde n'est égal à celui-là par sa vitesse et la profondeur" à laquelle il opère, a assuré le maître du Kremlin, en affirmant qu'il n'existait "aucun moyen de l'intercepter".