Notre critique de Horizon, une saga américaine, de Kevin Costner: carrément à l’ouest
Ô joie! Les coups de feu résonnent à nouveau dans la sierra. Avant tout, il faut dire le plaisir de saluer le retour du western sur les écrans. Cela nous manquait. L’absence de cow-boys se faisait cruellement sentir. Vingt ans se sont écoulés depuis Open Range. Kevin Costner a bien fait d’attendre. Il a vu les choses en grand. C’est le bon format. Il s’imposait pour cette saga américaine qui ne lésine ni sur le temps ni sur les moyens.
L’Ouest est loin. En 1859, la guerre de Sécession n’a pas encore éclaté. La silhouette des Indiens se découpe au sommet des canyons. Une nuit, le ranch d’une famille est attaqué. La séquence virtuose a des échos avec l’agression perpétrée dans Les Chiens de paille. Il y aura peu de survivants, juste la mère et une des filles qui s’étaient réfugiées dans la cave. On apprendra au passage comment ne pas s’asphyxier dans un boyau étouffant. Le détail peut être utile. Sienna Miller s’en sort, se joint à la caravane qui trace la route au milieu des dangers. Ceux-ci…