Immobilier : les cinq règles d’or à respecter pour éviter que votre acheteur ne se défile

Lise* est sur un petit nuage. Le grand appartement de la banlieue parisienne qu’elle occupe depuis plus de 40 ans a été en vente pendant près de trois ans. Alors que le marché de l’immobilier reprend un peu de couleur depuis le début de l’année, cette retraitée de 84 ans et son fidèle agent immobilier qui ne l’a jamais lâchée ont finalement trouvé preneur. C’était il y a un mois. Un couple a fait une offre d’achat et Lise* l’a acceptée. Elle a déjà commencé à vider ses placards. Mais il est encore bien trop tôt pour sabrer le champagne. Car, même si les acheteurs ont fait une offre au prix parce qu’ils ont eu « un coup de foudre », l’affaire est loin d’être conclue. Les trois mois qui séparent Lise* de la signature de l’acte authentique comportent beaucoup de risques, du refus du crédit au coup de cœur qui retombe. D’autant que ce ne sont pas les biens à la vente qui manquent. Sur le marché, il y a toujours bien plus d’offres que d’acquéreurs.