«Plus t’en as, plus t’en veux»: Giroud explique pourquoi il n’a pas signé en Arabie saoudite ou en Chine

Olivier Giroud est de retour en France depuis cet été et il ravit les supporters du LOSC. Mais aussi de la Ligue 1, lui qui a été applaudi notamment par le public lensois lors du derby du Nord. Dans un entretien à l’Équipe  ce jeudi, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus évoque plusieurs sujets et notamment ses choix de carrière.

Avec la question de l’argent en toile de fond. L’ancien joueur de Tours, Montpellier ou encore Arsenal, Chelsea et l’AC Milan répond sur le fait de savoir si l’argent a dicté ses choix de club et sa position face à l’Arabie saoudite ou la Chine, qui ont pu lui faire des approches.

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Pourquoi il a refusé l’Arabie saoudite ou la Chine

«Je me suis toujours dit : "Si je suis bon sur le terrain, après, ça viendra et je pourrai mettre ma famille à l’abri." Après, plus t’en as, plus t’en veux, et chacun fait ses choix, avance le champion du monde 2018. J’ai toujours privilégié le projet sportif, vivre des émotions. C’est bien au-dessus de l’aspect financier, c’est mon caractère. C’est peut-être aussi ma foi et les valeurs que mes parents m’ont données

« Quand je pars à Istres (prêté en National, 2007-2008), je suis à 7 000 par mois. Pas en francs non, je ne suis pas si vieux que ça. Et puis après, à Tours, 10 000, 12 000 et 15 000 euros sur les trois ans »

Olivier Giroud sur son évolution salariale

L’ancien attaquant de l’équipe de France, qui laisse la porte ouverte à un éventuel retour en cas d’hécatombe chez les Bleus, explique notamment ses rémunérations au début de sa carrière professionnelle. «Par exemple, quand je suis meilleur buteur à Tours en L2 (en 2010), et que j’ai des clubs de L1 sur moi, il y a aussi le Celtic et Middlesbrough qui m’offrent trois, quatre fois plus, décrypte-t-il. J’ai hésité parce qu’en plus, ça aurait été une belle passerelle pour la Premier League. J’ai finalement opté pour Montpellier. À Grenoble, j’étais au salaire de la charte pour un premier contrat pro, autour de 2 500 euros. Quand je pars à Istres (prêté en National, 2007-2008), je suis à 7 000 par mois. Pas en francs non, je ne suis pas si vieux que ça. (Rires.) Et puis après, à Tours, 10 000, 12 000 et 15 000 euros sur les trois ans