La CDU favorite, l’AfD en embuscade et la gauche en perdition : tout ce qu’il faut savoir avant les élections législatives en Allemagne

À moins de six semaines des élections anticipées du 23 février, les partis allemands se sont mis en ordre de bataille, ce week-end, pour l’ultime phase de la courte campagne. Du Parti social-démocrate (SPD) du chancelier Olaf Scholz aux Verts du ministre de l’Économie et du climat sortant, Robert Habeck, en passant par l’Alternative pour l’Allemagne (AfD, extrême droite) d’Alice Weidel, tous les « grands outsiders » du scrutin ont cherché à marquer leur terrain et les potentielles alliances qui seront indispensables, à l’issue du vote, pour constituer un nouveau gouvernement. Tous se trouvent derrière les partis chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et leur candidat au poste suprême, Friedrich Merz, largement en tête des sondages avec plus de 30 % des intentions de vote.

Relégués en troisième et quatrième positions dans les sondages, SPD et Verts – autour de 16 % pour le premier et de 13 % pour les seconds – se livrent une bataille à distance pour être éligibles, en vertu des règles de la proportionnelle, à une coalition avec la droite. Soit sous la forme d’un retour à une grande coalition CDU-SPD, telle que la pratiqua l’ex-chancelière Angela Merkel dans trois de ses quatre mandats entre 2005 et 2021. Soit sous la forme d’un accord inédit au niveau national entre la CDU et les Verts.

Un flirt de la droite avec les écologistes

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