Inondation au Cameroun, enquête sur la corruption au Sénégal, affrontements au Soudan : l'hebdo Afrique

• Le ministère algérien des Affaires étrangères accuse Rabat de profiter du régime d'exemption des visas pour déployer des "agents de renseignements sionistes" en Algérie. Une "menace directe sur la sûreté nationale" face à laquelle les autorités algériennes ont choisi de rétablir jeudi un régime de visas pour tous les Marocains.

• Le Premier ministre sénégalais a promis jeudi des enquêtes sur la "corruption généralisée" sévissant, selon lui, sous l'ancien pouvoir en place avant avril 2024. Ousmane Sonko l'accuse d'avoir manipulé les chiffres des finances publiques.

• Des bombardements et des tirs d'artillerie ont secoué jeudi Khartoum, la capitale soudanaise, où l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane livre "des combats acharnés" contre les forces paramilitaires de son rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.

À lire aussiAlliance des États du Sahel : un an après, l'échec sécuritaire face aux attaques jihadistes

 

Tout juste un an après sa création, l'Alliance des États du Sahel (AES), un pacte de défense mutuelle entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, vient de subir un revers sans précédent lors de la double attaque perpétrée mardi à Bamako par le Jnim, affilié à Al-Qaïda, au cœur de la capitale malienne. Malgré ses dénégations, l'AES fait face à une grave dégradation sécuritaire dans la région. Décryptage par Flore Monteau.

Au Cameroun, des pluies torrentielles frappent l'extrême nord du pays depuis plusieurs semaines, provoquant des inondations. Le bilan est d'au moins 17 morts. Plus de 8 600 habitations ont été détruites, des milliers d'hectares de cultures submergés, et des pertes significatives de bétail. Reportage de nos envoyés spéciaux Marcel Amoko et André Yakana. 

La justice béninoise a annoncé mercredi l'arrestation du commandant de la Garde républicaine, d'un ancien ministre et d'un homme d'affaires, tous trois soupçonnés d'avoir planifié un "coup d'État". L'homme d'affaires en question est un très proche du président Patrice Talon, qui avait affiché ses ambitions présidentielles. La correspondance d'Emmanuelle Sodji à Cotonou.

 

"Ils nous ont forcés à nager jusqu’au rivage" : quand les garde-côtes tunisiens confisquent les canots et abandonnent des migrants en mer.

Ibrahim (prénom modifié) a tenté, pour la troisième fois, de traverser la Méditerranée la semaine dernière pour rejoindre l’île italienne de Lampedusa depuis la Tunisie. Le Guinéen d’une vingtaine d’années raconte la nouvelle pratique des garde-côtes tunisiens lors d’une interception en mer : confisquer les canots et forcer les migrants à rejoindre le rivage à la nage. Une technique dangereuse qui peut provoquer des drames. Témoignage.

 

Fossi Wandji, un Camerounais de 27 ans, est arrivé à Séoul en 2022 après avoir fui le conflit dans l'ouest anglophone de son pays natal. Après un rejet de sa demande d'asile, il est contraint de vivre pendant un an dans un aéroport. Il obtient finalement un titre de séjour et un réexamen de sa demande d'asile puis réussit à intégrer l'équipe sud-coréenne qui participe au Mondial de football des sans-abris. La compétition se tient jusqu'au 28 septembre à Séoul, capitale de la Corée du Sud.