«Nous nous attendons à ce que la menace se renforce» : comment l'État va lutter contre les cyberattaques en vue des JO 2024

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«Nous nous attendons à ce que la menace se renforce» : comment l'État va lutter contre les cyberattaques en vue des JO 2024

Outre environ 200 opérateurs d'infrastructures critiques dont elle est responsable, l'ANSSI veille à la cybersécurité de l'écosystème des JO, soit 350 acteurs. THOMAS SAMSON / AFP

EXCLUSIF - Montée des menaces, rôle d’Atos… Dans un entretien au Figaro, le directeur général de l’Anssi, Vincent Strubel, détaille comment la France se prépare à faire face aux cybermenaces qui cibleront les Jeux olympiques de Paris 2024.

Dimanche 10 mars. Il est environ minuit lorsque le système d’information du réseau interministériel de l’État (RIE) est la cible d’un volume très inhabituel d’attaques en déni de services, dix fois supérieur à ce qu’a pu connaître ce réseau des services de l’État lors de précédentes agressions de ce type. Les pirates du groupe Anonymous Sudan - qui a revendiqué l’attaque - veulent noyer le système en le saturant de requêtes. Mais ils ne parviendront pas à leurs fins. « C’était une attaque d’une intensité inédite en termes de volume et de durée, par rapport à ce que connaît usuellement ce réseau. Mais nous n’avons jamais été dans une situation où le système d’information de l’État ne fonctionnait plus, et l’attaque n’a pas eu d’impact majeur. Donc c’est plutôt un test réussi de ce point de vue là » souligne Vincent Strubel, le directeur général de l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) dans une interview au Figaro.

Un test à valeur de répétition pour ce bras…

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