Mon vrai nom est Elisabeth, d’Adèle Yon: de l’inconvénient d’être née

Le 4 janvier 2023, l’inventeur devenu millionnaire du Minitel rose met ses affaires en ordre, écrit un mail à trois personnes, téléphone à la police pour l’avertir qu’il va sauter du 7e étage et se jette dans le vide. Il est 3 heures du matin. Sur la table de la cuisine, il a déposé les clés d’une voiture de location, garée dans le parking de son immeuble. Dans le coffre de cette Honda, Jean-Louis a laissé cinq livres ainsi qu’une toute petite photographie d’identité: Betsy, l’arrière-grand-mère d’Adèle Yon.

L’enquête de l’auteur, normalienne et chef cuisinière, commence ici. Du moins dans son livre. Car au moment des faits, Adèle Yon mène ses recherches depuis trois ans. Disons-le maintenant, son entreprise est épatante. Au début, elle n’avait rien, pas un document. Et puis, à force de patience, d’obstination et de beaucoup de colère, elle est parvenue à mettre des mots sur l’histoire de cette femme que sa propre famille a voué au silence et aux légendes les plus affreuses. Car il y aura…

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