Amélie de Montchalin, dame de fer budgétaire
PORTRAIT - La ministre doit dégager un consensus avec toutes les forces politiques du pays pour élaborer un budget ayant une chance d’être voté.
PORTRAIT - La ministre doit dégager un consensus avec toutes les forces politiques du pays pour élaborer un budget ayant une chance d’être voté.
DÉCRYPTAGE - Face à une conjoncture économique dégradée, le nouvel exécutif abaisse son ambition de réduction du déficit en 2025. Dans l’espoir de dégager des marges de manœuvre avec les oppositions.
«Il y a urgence, donc on part des textes qui sont sur la table pour aller vite», a fait savoir la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, promettant toutefois un budget «différent» de celui qui avait été préparé par le précédent exécutif.
DÉCRYPTAGE - La «loi spéciale», adoptée in extremis, permet d’assurer la continuité minimale de l’action publique. Mais cette situation ne peut perdurer. Explications.
DÉCRYPTAGE - Tout juste arrivé à Bercy, Éric Lombard compte sur la «concertation» pour sortir les finances publiques de l’ornière.
Fragilisé à l’Assemblée, où il dispose d’une faible majorité relative, le premier ministre va devoir s’attaquer dès le début de l’année 2025 aux très nombreuses urgences qui s’accumulent, aggravées par de longs mois d’instabilité politique.
CHRONIQUE - En huit ans, le coût du transport des patients par taxi ou ambulance est passé de 5,6 à 6,4 milliards d’euros par an.
PORTRAIT - Proche de Bruno Retailleau et soutien d’Édouard Philippe, la présidente Horizons des Pays de la Loire vient de faire voter un budget d’économie taillant dans les dépenses de fonctionnement.
DÉCRYPTAGE - Alors que le redressement des comptes publics apparaissait déjà en tête des préoccupations du gouvernement Barnier, les nuages s’amoncellent sur le nouveau ministre de l’Économie. Le temps presse, et le nouveau projet de budget devra être présenté rapidement.
DÉCRYPTAGE - S’ils étaient votés en 2025, les impôts exceptionnels portant sur les revenus et bénéfices de 2024 seraient retoqués par le Conseil constitutionnel, affirment plusieurs politiques et spécialistes. Ce que conteste Charles de Courson, rapporteur général du budget.