En Inde, les fruits de la croissance, toujours plus mal répartis

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Les grands noms du capitalisme indien, à l’instar du groupe Tata, soutiennent la hausse du Nifty, l’un des deux principaux indices boursiers de l’Inde. DIVYAKANT SOLANKI/EPA/MAXPPP

La dynamique indienne accélère mais bénéficie surtout aux grands groupes et aux ménages aisés.

New Delhi

Le géant d’Asie du Sud continue sur sa lancée. Le gouvernement indien a indiqué jeudi soir que la croissance avait atteint 7,6 % au troisième trimestre, contre 6,2 % au trimestre précédant. L’économie avait déjà affiché un rythme de + 6,1 % au début de l’année. Le chiffre est plus élevé qu’attendu. Un sondage de l’agence Reuters auprès des analystes financiers tablait sur 6,8 % dans un contexte d’inflation persistante et d’une politique de taux d’intérêt élevés pratiquée par la Banque centrale indienne, la RBI.

L’activité a été portée par l’industrie manufacturière et le BTP qui ont bondi de plus de 13 %. L’an dernier, le gouvernement Modi avait en effet amorcé un plan de grands travaux de quelque 130 milliards d’euros pour moderniser les infrastructures. Objectif du pouvoir nationaliste hindou: faire de l’Inde un «pays développé» pour le centenaire de l’indépendance en 2047. L’industrie minière et le secteur de l’énergie ont porté l’activité eux aussi avec 10 % de croissance chacun…

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