Voiture électrique : la ruée mondiale sur les minerais

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Voiture électrique : la ruée mondiale sur les minerais

Mine de lithium d’Albemarle dans le désert d’Atacama au Chili. IVAN ALVARADO / REUTERS

DÉCRYPTAGE - Stellantis ou General Motors investissent directement dans des mines. D’autres signent des contrats de long terme.

Plus jamais ça ! La panne sèche de semi-conducteurs pendant et après la pandémie de Covid a servi de leçon aux constructeurs automobiles. Ils ont appris dans la douleur que la pénurie de certains composants pouvait mettre KO leurs usines et créer un black-out de la production et des ventes. À présent, les voici à l’affût sur tous les continents pour sécuriser leurs besoins en matériaux critiques, nécessaires à l’électrification.

Des ressources dont ils auront besoin en grande quantité et à un prix raisonnable pour réussir à baisser le coût des batteries et, par ricochet, celui des véhicules électriques encore trop chers.

Ainsi, les géants de l’automobile ne se contentent pas de tisser un réseau mondial de giga-usines de batteries dans lesquelles ils ont investi des milliards. Avec Automotive Cell Company (ACC), une entreprise européenne qui compte aussi Mercedes et TotalEnergies au capital, Stellantis disposera de trois giga-usines de batteries en France, Allemagne et Italie. Il a aussi…

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