Woody Allen, le globe-trotteur

Il fallait le dire : « Je ne désire rien de plus que d'être un réalisateur étranger. » Hélas, il est de Brooklyn. Manhattan, à force, Woody Allen en a fait le tour. Un peu d'air, please. La transition s'effectue en 2006. Le hasard y est pour beaucoup. Au départ, Match Point était censé se passer à New York et dans les Hamptons. Les producteurs ont de la peine à boucler le budget. Des investisseurs britanniques viennent à la rescousse. Une condition : que le film soit situé à Londres. Pourquoi pas ? Big Ben remplacera l'Empire State Building et le tour sera joué. Woody Allen n'hésite pas.

Sur place, il est infiniment moins perdu que Truffaut quand il avait dirigé là-bas Farenheit 451 (le Français, qui ne parlait pas anglais, n'avait pas pris un seul repas hors de sa chambre du Hilton). L'Américain, qui n'a pas pour obstacle le barrage de la langue, se frotte les mains : « Faire des films à Londres, c'est un peu comme se retrouver à l'école…

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