Plus que quatre mois avant ce 19 avril où le Grand Palais devra remiser ses engins de chantier et céder sa grande nef au Comité d’organisation des Jeux olympiques. Il y a à peine quelques semaines, la rumeur voulait que les travaux aient pris du retard, et que Didier Fusillier, nouveau président de la RMN-Grand Palais, nommé le 23 août dernier alors qu’il effectuait un second mandat à la Villette, soit incapable d’honorer son engagement.
«Depuis fin septembre, nous avons mis les bouchées doubles. Quelque 760 ouvriers et compagnons de plusieurs corps de métiers travaillent ensemble, ce qui n’est pas l’usage, et n’est possible que par la présence parmi eux de 240 pilotes qui encadrent et font le lien entre chaque secteur du chantier. Certains corps de métier sont en 2 fois 8», explique-t-il, en cette fin décembre, au cours d’une visite.
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Ce jour-là, l’activité est intense. Des peintres manient le rouleau et le pinceau, alors que l’on perce encore, d’est en ouest, de vastes perspectives intérieures…