À la Réunion, le cyclone Belal a fait craindre le pire

Réservé aux abonnés
Dans les prochaines heures, quand les vents à 170 km/heure auront cessé de balayer l’île, un premier bilan avancé pourra être dressé. RICHARD BOUHET / AFP

RÉCIT - Vents violents et inondations, pour l’instant contenus, inquiètent les habitants toujours confinés. Chronique d'un cyclone annoncé.

Depuis lundi dernier, la rumeur d'un cyclone enflait à la Réunion. Comme d'habitude, elle divisait les habitants : ceux qui n'y croyaient pas, ceux qui la craignaient et ceux qui attendaient de voir. En fin de semaine, Météo France, par la voix de sa directrice régionale Céline Jauffret, commençait à craindre un phénomène potentiellement «historique». Résultat, les boîtes de sardines Robert et les packs d'eau XXL ont rempli les allées des supermarchés. Ici, point d'affolement face à l'annonce de cyclone, les Réunionnais sont habitués aux alertes, qui interviennent à différents degrés au moins une fois par saison cyclonique. Dès samedi, 12h30, le préfet Jérôme Filippinni a pris les devants et annoncé bien en avance l'entrée en vigueur de l'alerte rouge à compter de dimanche soir, 20h. Une alerte synonyme d'un confinement total de la population.

Se confiner et suivre l’actualité de près

À l'Étang du Gol de Saint-Louis (sud), quelques heures avant le gong - ou plutôt l'alerte qui résonnait sur nos téléphones en mode sirènes d'évacuation…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

Vente Flash

-50% sur l'abonnement numérique

Déjà abonné ? Connectez-vous