Starship, l’arme fatale d’Elon Musk sur le marché des lancements

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Le troisième vol d’essai de la fusée géante Starship a eu lieu le 14 mars, depuis le Texas. Cheney Orr / REUTERS

DÉCRYPTAGE - La fusée géante répond aux besoins de déploiement de la constellation Starlink de SpaceX mais ouvre aussi de nouveaux marchés en promettant de casser les prix.

Starship, la fusée géante de SpaceX, qui a réalisé, ce jeudi, son troisième vol d’essai, va-t-elle provoquer un nouveau séisme sur le marché des lancements spatiaux ? « Avec Starship, SpaceX est en passe de réaliser un deuxième “saut quantique” : après avoir bousculé la dimension prix avec le Falcon 9 réutilisable, il s’apprête à provoquer une rupture de même ampleur, cette fois, sur la dimension volume », souligne Hugues Lavandier, directeur associé senior au cabinet McKinsey.

Ce qui est en effet nouveau, c’est l’énorme capacité d’emport de 150 tonnes en orbite basse, qui permet une variété de missions que le Falcon 9 ne peut pas réaliser. Grâce à sa coiffe géante, la nouvelle fusée aura une capacité d’emport cinq fois supérieure à celle de la fusée européenne Ariane 6 et des américaines New Glenn de Blue Origin (la société spatiale de Jeff Bezos) et Vulcan Centaur, conçu par ULA (Boeing et Lockheed). Grâce à cette capacité inédite, « le coût marginal du lancement au kilo pourrait…

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