«Il ne pratique plus la religion musulmane» : comment l'assaillant de Paris a trompé le programme de déradicalisation

Y a-t-il eu une défaillance dans le suivi d’Armand Rajabpour-Miyandoab, le terroriste à l’origine de l’attaque du pont de Bir-Hakeim survenu le samedi 2 décembre ? D’après Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, l’enquête «montre que le parcours médical, administratif et pénal [de l'assaillant] est conforme à ce qui a été prescrit et conforme à l'état du droit».

Armand Rajabpour-Miyandoab avait été condamné à quatre ans de prison en 2018 pour ses velléités de rejoindre les rangs de l'État islamique en zone irako-syrienne. Lors de son incarcération puis après sa sortie de détention, le Franco-Iranien a suivi le «programme d'accompagnement individualisé et de réaffiliation sociale» (PAIRS), dispensé par l’association Groupe SOS. Fondé en 2018 par Jean-Marc Borello, un proche d'Emmanuel Macron, ce dispositif a pour objectif un «désengagement idéologique» afin «d’éviter la récidive ou le basculement vers la radicalisation violente». Nicolas Valet, directeur national des activités de…

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