Notre critique du film Lee Miller : la femme insaisissable

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Notre critique du film Lee Miller : la femme insaisissable

Lee Miller (Kate Winslet, à droite), accompagnée du journaliste David Scherman (Andy Samberg), va traverser l'Allemagne vaincue à bord d'une jeep. Kimberley French/Sky UK

CRITIQUE - Le biopic d’Ellen Kuras retrace un peu trop laborieusement le destin de la photographe qui chroniqua l’avancée des Alliés en Europe.

Mannequin, muse des surréalistes, photographe, auteur, fermière et vraie cordon-bleu, Lee Miller a eu plusieurs vies. Difficile de la raconter sans s’y noyer. La réalisatrice américaine Ellen Kuras a choisi de se focaliser sur la reporter, l’envoyée spéciale du Vogue britannique qui couvrit la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Les connaisseurs savent ce que la photo lui doit : notamment les premiers clichés de Dachau libéré, ceux, insolites, des civils sous le Blitz et celle, très étonnante, d’une femme se lavant dans la salle de bains de Hitler.

Cette femme, c’est elle. Dans Lee Miller, c’est Kate Winslet qui demande à son acolyte, le journaliste de Life David Scherman (Andy Samberg), de la photographier. Elle est alors nue dans la baignoire de l’appartement munichois du Führer qui vient d’être investi par les officiers américains. Les deux reporters se débarrassent de la saleté accumulée pendant un long voyage en Jeep à travers l’Allemagne vaincue.

Kate…

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