DIRECT. Après le dépôt des motions de censure contre le gouvernement Barnier, l'Assemblée nationale dans l'attente de la date du vote

Direct Le Premier ministre, Michel Barnier, sera l'invité du "20 Heures" de France 2 et TF1, au lendemain du dépôt des motions de censure

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Florence Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Les députés devraient examiner les deux textes mercredi ou jeudi.

Ce qu'il faut savoir

Le gouvernement Barnier passera-t-il la semaine ? La conférence des présidents de l'Assemblée nationale devrait décider, mardi 3 décembre dans la matinée, de la date du vote des deux motions de censure contre l'exécutif. L'examen des textes, déposés respectivement par le Nouveau front populaire et le Rassemblement national, devrait avoir lieu mercredi ou jeudi. Lundi, le Premier ministre Michel Barnier a engagé sans surprise la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), assurant avoir été "au bout du dialogue" avec les groupes politiques. Il sera l'invité du "20 Heures" de France 2 et TF1, mardi soir. Suivez notre direct.

Le gouvernement en sursis. Pour faire chuter le gouvernement, 288 députés devront voter la censure, un cas de figure possible en cas d'alliance de circonstances entre la gauche et le RN. L'adoption par l'Assemblée nationale d'une telle motion serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962.

La gauche et le RN voteront la censure. "La chute de Barnier est actée", a affirmé la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, lundi. "Nous voterons la censure", a également assuré Marine Le Pen, pour qui le Premier ministre n'a "pas souhaité répondre à la demande des 11 millions d'électeurs" du Rassemblement national. Plus tôt dans la journée, Matignon avait annoncé un nouveau geste en direction du parti d'extrême droite, sur le remboursement des médicaments.

L'examen du budget se poursuit. Le Sénat doit continuer de débattre mardi du budget de l'Etat. Une commission mixte paritaire (CMP), associant sept députés et sept sénateurs, doit par ailleurs se pencher sur le budget de "fin de gestion" pour 2024, qui permet au gouvernement de fixer d'ultimes ajustements budgétaires pour l'année en cours.

Le Live

L'actu en continu
  • revue de presse
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    #POLITIQUE C'est l'heure de notre revue de presse. Sans surprise, c'est l'actualité politique qui occupe la une de la plupart des quotidiens nationaux ce matin. On commence parcelle de Libération, qui titre "le joug de la dame", sur une photo de Marine Le Pen.
  • franceinfo
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    #POLITIQUE Inivité des journaux télévisés de France 2 et de TF1, Le Premier ministre répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix et de Gilles Bouleau en direct depuis Matignon, a annoncé France Télévisions dans un communiqué. Cette interview sera diffusée en direct sur France 2 et sur TF1, et en simultané sur franceinfo et LCI, précise le groupe.
  • alerte franceinfo
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    #POLITIQUE Menacé par une motion de censure, Michel Barnier sera l'invité du "20 Heures" de France 2 ce soir.
  • le point sur l'actu
    Il y a 0 sec
    Il est 6 heures, voici le premier point sur l'actualité :
    #POLITIQUE Deux motions de censure déposées et un calendrier à fixer. Le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national ont déposé leurs motions de censure contre le gouvernement, après le recours à l'article 49.3 par Michel Barnier. Elles seront examinées demain ou jeudi, en fonction de ce que décidera demain la Conférence des présidents de groupe à l'Assemblée nationale.
    #NOTRE_DAME Un invité surprise. Donald Trump a annoncé qu'il se rendra samedi à Paris pour la réouverture de Notre-Dame.
    #PROCHE_ORIENT Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ont appelé hier soir à l'élection d'un président au Liban, "dans le but (...) de mener les réformes nécessaires à la stabilité et à la sécurité du pays", a fait savoir l'Elysée à l'issue de leur entretien.
    • L'avenir du loup est-il menacé en Europe ? C'est ce que dénoncent de nombreuses ONG, alors que le statut de l'espèce fait l'objet d'un examen à Strasbourg par les pays signataires de la Convention de Berne, dont le but est d'assurer la protection de la faune.