La France est-elle aux côtés de son industrie automobile, ou est-elle prête à faire le sacrifice de l’un de ses derniers fleurons industriels en tirant un trait sur 3 500 entreprises et 350 000 emplois au cœur du pays ? C’est la question de la pérennité de l’industrie automobile européenne dans son ensemble qui, en réalité, est désormais débattue à Bruxelles. L’industrie automobile, stop ou encore ? En ouvrant les discussions sur la révision de la réglementation à 2035, Bruxelles a compris que les choix réglementaires d’hier se heurtent aujourd’hui au mur des réalités : le consommateur est tout sauf au rendez-vous du tout-électrique, le marché européen dévisse, et rien, pas même les droits de douane européens ni l’Éco-score français, n’arrête l’offensive chinoise.
Alors que, depuis un an, les annonces de restructurations et de fermetures d’usines se multiplient, principalement en France et en Allemagne, les autorités européennes ont progressivement pris conscience que nous…