Paul Giamatti, loser magnifique

C’est sans doute une impression mais Paul Giamatti parle encore plus vite qu’avant. Son débit de mitraillette fait passer Martin Scorsese pour un bègue. L’acteur américain semble rattraper le temps perdu. La grève à Hollywood l’a mis sur la touche de longues semaines. Il a rongé son frein chez lui, à Brooklyn, New York, mais il fallait en passer par là. «Elle était nécessaire et il en est ressorti de très bonnes choses, insiste Giamatti. L’intelligence artificielle reste une menace effrayante, on ne sait toujours pas où cela peut nous mener, mais plein d’autres questions ont été réglées. Bien sûr, pour moi, c’était frustrant de ne pas participer à la promotion d’un film que j’aime vraiment beaucoup. C’était étrange mais Alexander et le scénariste David Hemingson ont fait du très bon boulot.»

Alexander, c’est Alexander Payne, le réalisateur qui l’a fait connaître il y a vingt ans avec Sideways, formidable road-movie dans lequel l’acteur prête ses traits joufflus à Miles. Amateur de pinot…

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