Le gel de l’aide américaine à l’Ukraine ramène Volodymyr Zelensky à la table des négociations

DÉCRYPTAGE - Les trois principaux partenaires des États-Unis - Mexique, Canada, et Chine - subissent une nouvelle salve de droits de douane jusqu’à 25 %.

DÉCRYPTAGE - Un émissaire de Budapest est venu à Washington pour aider l’Administration Trump à cibler les structures de défense des droits de l’homme qui bénéficient de l’argent d’USAID.

ANALYSE - Les économistes de la Maison-Blanche croient que la hausse des barrières douanières ne provoquera pas nécessairement d’inflation. Les risques sur la croissance apparaissent en revanche très élevés.

Déjà sous le coup de mesures de rétorsion et d’enquêtes de la part de Pékin, les agriculteurs et industriels tricolores de l’alimentaire craignent les effets de surtaxes annoncées par Washington.

L’automobile est le deuxième poste d’exportation du Canada. Les taxes imposées par Washington secouent la zone industrielle de l’Ontario, voisine du Michigan.

ENTRETIEN - La décision de geler l’aide militaire américaine est un coup de semonce de Washington, estime Stéphane Audrand, mais cela ne signifie pas pour autant que l’Ukraine ne pourra plus se défendre, car les Européens ont pris une part croissante dans le soutien à l’armée ukrainienne.

Les droits de douane ne peuvent ni réindustrialiser un pays ni corriger le déficit structurel des États-Unis. Ils aboutiront à une impasse pour tous.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Si le comportement de Trump à l’égard de Zelensky a surpris les commentateurs, l’ancien ambassadeur Bernard de Montferrand y voit le rappel que les États-Unis ont toujours privilégié la défense de leurs intérêts à ceux de leurs alliés.

INFO LE FIGARO - La candidate «naturelle» du RN à la prochaine présidentielle change de ton vis-à-vis de l’administration Trump. «C’est très cruel pour les soldats ukrainiens engagés dans une défense patriotique de leur pays», dit-elle au Figaro.

DÉCRYPTAGE - Alors que le président américain menace d’imposer des surtaxes de 25% sur les produits européens, Bruxelles a promis de réagir «fermement». Mais des représailles douanières pourraient s’avérer contre-productives pour l’industrie européenne.