C'est une histoire d’argent et d’inquiétude. Julien est un homme divorcé de 38 ans, père d'un enfant de trois ans pour lequel il a un droit de garde «classique» : un week-end sur deux, la moitié des vacances. Pour contribuer aux frais d'entretien et d'éducation de son fils, Julien verse chaque mois une pension alimentaire d'un montant de 200 euros. Or ces derniers temps, l'ex-épouse de Julien voudrait la voir augmenter à 240 euros. Alors qu'ayant la garde, «elle touche déjà les APL, etc.» et a l’air d’utiliser cette somme «pour ses propres loisirs».
Pour ne pas se faire «avoir», Julien a consulté diverses personnes sur les réseaux sociaux afin de comprendre «combien coûte un enfant de cet âge». Il a reçu des avis variés. L’un disant : «200 euros, c’est déjà beaucoup, moi je paie 100 pour mon fils.» Karline lui a conseillé «référez-vous à votre salaire». Une autre a demandé «est-ce que la mère travaille ?» Juliette lui a expliqué que le coût d'un enfant variait en fonction de son mode de garde («il a une nounou ?»), de son alimentation («a-t-il un régime spécial ?») À la fin, Julien n'était pas beaucoup plus avancé.
Un sujet qui prend de l’importance
Frustrations, rancœur. L’histoire de Julien ressemble à celles de nombreux parents séparés. Comme le dit Barbara Régent, avocate et fondatrice de l’association Les avocats de la paix : «L'objectif des pensions alimentaires n'est pas suffisamment expliqué, compris par…