France-Belgique : «Je vais essayer de tenter encore plus ma chance et d'être plus personnel», annonce Dembélé
Cette fois, c'est la bonne ? Comme le soulignait Julien Stéphan la saison dernière, «avec une qualité de finition supérieure, Ousmane Dembélé serait peut-être Ballon d'or». Le coach de Rennes n'est pas le seul à le penser. Didier Deschamps a d'ailleurs souvent évoqué le sujet de l'efficacité de l'attaquant parisien. Bonne nouvelle ? «Dembouz» semble décidé à régler la mire. À 27 ans, il serait temps me direz-vous… Lundi, le natif de Vernon (Eure) était impliqué sur les deux buts de l'équipe de France face à la Belgique (2-0). C'est sur l'une de ses frappes que Randal Kolo Muani a pu ouvrir le score. Et c'est lui qui s'est chargé de faire le break ensuite. Tout bon pour Ousmane Dembélé au Groupama Stadium, lui qui avait débuté sur le banc lors de la défaite contre l'Italie (1-3), vendredi dernier, au Parc des Princes.
Marquer, faire marquer, le point faible d'un joueur qui a des facultés uniques pour déséquilibrer, effacer, dribbler. Lundi, le compte était bon. Depuis Paris, Luis Enrique a dû apprécier autant que Deschamps. «Ça fait plaisir, surtout qu'en première période, on m'a dit de finir les actions, tirer, pas toujours faire la passe, a confié Dermbélé sur TF1. Je savais que j'aurais l'opportunité de tirer, surtout, il fallait cadrer, et je suis content parce que ça fait mouche».
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On me rabâche tout le temps qu'il faut tenter ma chance.
Ousmane Dembélé
Sans Kylian Mbappé, le PSG a d'autant plus de besoin des buts d'Ousmane Dembélé. Et des autres joueurs offensifs d’ailleurs. C'est peut-être pour cela que «Lucho» insiste encore plus sur ce point avec Dembélé… «Plus tenter en club et en sélection ? On me dit que je suis trop généreux et que je cherche toujours à faire la passe. On me rabâche tout le temps qu'il faut tenter ma chance, que ce soit (Luis Enrique) au PSG ou mes coéquipiers. J'ai décidé de tenter ma chance. Cette saison, je vais essayer de tenter encore plus ma chance et d'être un peu plus personnel», promet-il. Ça ne fera pas de mal.
Et de poursuivre, au sujet de cadrer les frappes : «Luis Enrique me le rabâche tout le temps. Cette saison, on fait beaucoup d'exercices de finition et il me dit toujours de cadrer, de prendre ma chance mais de surtout cadrer. Même si c'est contré, il y a un coéquipier qui peut la toucher et marquer. Chaque entraînement, j'essaie de travailler cela. Surtout, sur les dribbles, j'en dribble un, deux, je manque de fraîcheur sur la frappe et mon corps se lève un peu, c'est pour cela que, souvent, je ne cadre pas. Alterner temps forts et faibles ? Oui, et pas tout le temps dribbler, surtout sur les occasions à gauche fermer au deuxième poteau. Le coach me dit de travailler sur cela et j'essaie de le faire». A priori, ça commence à payer. Même s'il convient de se méfier avec Dembélé, qui a déjà eu de bonnes séries par le passé avant de retomber dans ses travers. Avec Paris, c'est un but et trois passes décisives en trois matches.
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Appliqué en défense
À noter que Dembélé a aussi œuvré pour le collectif, notamment en s'occupant du cas Jeremy Doku avec Jules Koundé. «C'est difficile de tenir ce joueur en un contre un, il fallait le prendre à deux et on l'a bien fait avec Jules», sourit-il, lui qui a aussi passé un petit pont à l'ailier de City dans un duel de dribbleurs. «J'ai dit à Michael (Olise) que j'allais lui mettre un petit pont», s'amuse-t-il, chambreur. On ne se refait pas… Et ce n'est pas plus mal sur ça.
En attendant, les Bleus ont retrouvé le sourire et la victoire face aux Belges. Ça non plus, ce n'est pas plus mal. Ces derniers jours, l'ambiance était forcément lourde. «Un peu tendu, mais la critique… Il y a toujours des mauvaises passes dans le football. Je pense qu'on était dans une mauvaise passe même si on a été en demi-finale de l'Euro. On s'est parlé entre nous, on s'est dit qu'il fallait renouer avec la victoire, ça s'est bien passé. On voulait finir ce stage avec la victoire, ça fait du bien», note Ousmane Dembélé. Et d'ajouter : «Après une défaite, ça nous pique un peu, on veut tout de suite se remettre au boulot. Cette défaite nous a piqués et on se devait de donner le maximum pour l'emporter, surtout contre la Belgique». Oui, face à la Belgique, jamais un match comme les autres. Mais c’était un «Dembouz» différent.
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On pratique un très bon football et on va tout donner pour faire mieux que la saison dernière.
Ousmane Dembélé
Pour Ousmane Dembélé, il est maintenant temps de retrouver le Paris Saint-Germain et de reprendre le fil d'une saison qui a parfaitement débuté : trois matches, trois victoires, 13 buts marqués. Qui dit mieux ? «Ça va très bien. On a un groupe fantastique. Il y a de nouveaux joueurs qui se sont bien adaptés tout de suite à la tactique de Luis Enrique. On est confiants et très heureux. On veut faire mieux que la saison dernière, alors qu'on a déjà gagné la Ligue 1, la Coupe de France et le Trophée des champions. On prend énormément de plaisir. La C1 ? On a toute la confiance, un grand coach et de grands joueurs. On pratique un très bon football et on va tout donner pour faire mieux que la saison dernière. On est confiants», martèle-t-il. Demi-finaliste malheureux face au Borussia Dortmund la saison dernière, le PSG de «Dembouz» débutera sa campagne européenne le 18 septembre face à Gérone.