«Le nombre de bénéficiaires a baissé de 20%»: les résultats positifs de l’expérimentation du RSA contre activité

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Depuis avril 2023, dix-huit territoires se sont portés volontaires pour expérimenter cet « accueil renforcé » des allocataires et 29 autres les ont rejoints en mars. JEAN-MARC BARRERE / Hans Lucas via AFP

Dans sa quête du plein-emploi, l’exécutif a décidé de transformer l’accompagnement des allocataires. Testée dans une cinquantaine de territoires, la mesure va rapidement être généralisée.

C’est un fait assez rare pour être noté : parmi les nombreuses réformes du marché du travail mises en place sous la présidence d’Emmanuel Macron, il est une qui n’est pas constamment descendue en flèche par le Nouveau Front populaire (NFP) : la réforme du revenu de solidarité active (RSA). Certes, le programme de la gauche fait mention « d’annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active » mais depuis aucune déclaration publique ou presque n’a été entendue sur le sujet. 

L’enjeu est pourtant immense puisqu’il s’agit d’obliger les allocataires de ce minimum social à s’inscrire à France Travail et donc à entreprendre une recherche active d’emploi – ce qui n’est le cas que pour 40 % d’entre eux aujourd’hui. Conscients qu’il s’agit là d’un public présentant des freins et des besoins spécifiques, la prise en charge et le suivi sont renforcés. Un travail conjoint de l’opérateur public de l’emploi et du département. En contrepartie…

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